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9 novembre 2014 7 09 /11 /novembre /2014 20:00

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Cimetière des Pionniers à Whitehorse.                                                    Crédit photo:  H. Lapensée

Les morts ne sont pas morts

Il est reconnu dans certains milieux ou à certaines places, que le mois de novembre est le moment ou l’on vénère d’une manière ostensible nos frères et sœurs défunts. Un grand écrivain Africain disait :

« Les morts ne sont jamais partis,

Ils sont dans nos nuits noires,

Ils sont dans l’eau qui dort,

Ils sont avec nous dans nos maisons et dans nos chambres

Les morts ne sont pas morts »

Pour quelqu’un qu’on a aimé, un parent, un ami ou une amie, une épouse ou un époux quelque soit la date de son décès, on ne saurait jamais oublier les bons moments passés ensemble. Et pour cela, il y a mille et une manières de rendre vifs ces souvenirs. Le mois de novembre proposé par le milieu catholique pour la vénération des morts, est généralement admis par la «civilisation occidentale». Ce mois qui coïncide avec l’automne, ou la nature, notamment les arbres, commencent leur temps hivernal, nous rappelle le monde de ceux qui nous ont quittés. La vénération des morts se trouve dans toutes les cultures et aussi à tous les âges. Qu’ils soient incinérés ou enterrés la mémoire de nos parents et frères défunts reste intacte. Mais au-delà de cette mémoire une espérance hante tous les esprits, en ce sens que nous croyons que ceux qui nous ont quittés jouissent d’une autre vie après leur mort. Cet «au-delà» a toujours été cru par les peuples, même si sa conception diverge d’une religion à l’autre et d’une culture à l’autre. En effet du Nirvana, en passant par les différents endroits ou chaque peuple admet ses défunts jusqu’au Paradis de Jésus-Christ, ceux qui nous ont quittés jouissent d’une vie meilleure dit-on.

Au temps que nous sommes, nous avons tous des parents, des amis ou des amies ou encore des connaissances défuntes. Bien plus, la mort nous côtoie tous les jours. Loin de nous faire peur, elle doit nous permettre de mieux apprécier ces moments que nous avons à vivre ici-bas; de savourer toutes les minutes et les vivre intensément. Poser des «gestes éternels» qui de par leur importance, leur bonté et beauté seront repris par d’autres personnes. Sachons que seules nos bonnes actions restent après notre mort et peuvent être des références pour l’humanité. Enfin, pour ceux qui nous ont quittés, ayons toujours des pensées de paix, de pureté et de sainteté. Recueillons-nous de temps en temps pour revivre avec eux dans la paix et dans la joie les milles et un souvenirs que nous avons vécu, car «les morts ne sont pas morts».

Jean-Augustin Somé, ptre, pour le Comité francophone catholique.

   
Activités à venir :

Les prières de Taizé : temps de silence, de chants et de réflexion, d’une durée de plus ou moins une heure, un dimanche soir par mois. La prochaine séance se tiendra le dimanche 9 novembre à 19h à l’Église Unie.

Messe en semaine : les jeudi à 16h30 à la cathédrale Sacré-Cœur.

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